Genève, 15 janvier 2025 - Le premier Congrès mondial sur les disparitions forcées s'est ouvert aujourd'hui à Genève et en ligne, réunissant des acteurs du monde entier animés d'une même détermination à lutter contre cette grave violation des droits de l'homme.
Lors d'une puissante cérémonie d'ouverture, des proches ont occupé le devant de la scène, racontant l'impact profond des disparitions forcées sur les individus et les communautés. Leurs voix ont souligné l'angoisse de ne pas connaître le sort de leurs proches, mais aussi le rôle crucial qu'ils jouent dans la recherche de la vérité et de la justice.
Mme Nada Al-Nashif, Haut-Commissaire adjoint des Nations unies aux droits de l'homme, a prononcé un discours liminaire convaincant dans lequel elle a souligné le besoin urgent d'une action internationale coordonnée. Mme Al-Nashif a exhorté tous les participants à « unir leurs forces, à partager leurs connaissances et leurs enseignements, et à renforcer la coopération et l'engagement politique pour lutter contre ce crime effroyable ».
Des représentants de haut niveau d'organisations partenaires, d'États et d'institutions nationales et régionales de défense des droits de l'homme ont manifesté leur soutien et se sont engagés à prendre des mesures concrètes pour contribuer à la lutte contre les disparitions forcées.
Avec des centaines de participants de 120 pays inscrits en personne ou virtuellement, le congrès représente une occasion importante de dialogue, de partage des connaissances et de renforcement de la coopération internationale.
Pendant deux jours, les participants prendront part à des tables rondes et à des ateliers axés sur l'identification de solutions, le partage de bonnes pratiques et l'amplification des voix de ceux qui sont directement touchés par les disparitions forcées.