Le Congrès mondial sur les disparitions forcées a été lancé avec succès le 27 mars à Genève, lors d’un événement organisé par les États parrains de la CEDI : l’Argentine, la France, le Maroc et Samoa.
Le Congrès mondial aura lieu du 14 au 16 janvier 2025 à Genève, en Suisse.
La CEDI encourage tous les acteurs à préparer le Congrès mondial et à participer aux consultations pré-Congrès, en réfléchissant à la contribution qu'ils peuvent apporter à notre objectif : universaliser la Convention et faire des disparitions forcées une pratique du passé.
Les panélistes incluaient :
SE Carlos Foradori, Ambassadeur, Représentant permanent de l'Argentine, qui a rappelé l'engagement fort de son pays dans la lutte contre les disparitions forcées.
M. Cherno Marenah, Représentant permanent adjoint de la Gambie qui a partagé l'expérience de son pays en matière de ratification et de mise en œuvre de la Convention
Pr. Emmanuel Decaux, Président de la CEDI, ancien membre et Président du Comité des Nations Unies sur les disparitions forcées, qui a présenté l'historique et la portée de la Convention
Dr Claire Callejon, Chargée de programme de la CEDI, qui a présenté le Congrès mondial
Aua Baldé, Présidente-Rapporteuse du Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires, qui a présenté le travail du GTDFI et expliqué l'importance de la ratification universelle de la Convention pour éradiquer cette pratique odieuse.
SE Jérôme Bonnafont, Ambassadeur, Représentant Permanent de la France qui a rappelé dans ses remarques finales que la disparition forcée est une question universelle et que la ratification universelle de la Convention est une question d'« auto-immunité » car on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve, mais aussi pour protéger le monde contre cette pratique.